dimanche 11 août 2013

J'ai une fois rencontré un type qui gardait ses lunettes dans le feu de l'action.
J'ai une fois rencontré un type qui trouvait que je riais trop fort et me l'a fait remarqué, d'un air gêné en terrasse.
J'ai une fois rencontré un type qui était sexe-addict. Pour de vrai. Et qui ne s'occupait que du sien, de plaisir.
J'ai une fois rencontré un type qui avait un TOUT petit pénis. Vraiment. Je me suis demandé si j'étais le genre de filles pour qui c'est un problème. La réponse est oui.

J'ai une fois rencontré un type qui était compliqué. Vraiment. Pire que toutes mes copines reloues réunies. Mais tellement attachant.

J'ai une fois rencontré un fétichiste des pieds. Pour lui j'ai gommé, hydraté et vernis mes petons comme jamais.
J'ai une fois rencontré un type qui avait des mains magiques, magnétiques. Mais fan de Jean-François Copé.

J'ai une fois rencontré un type qui embrassait comme une perceuse, un autre comme un ado de 4ème (je suppose en 4ème j'embrassais pas... bwaaaah ) et d'autres comme des Dieux.

J'ai une fois rencontré un type qui m'a sorti des menottes pieds-mains en grosses chaines. (j'aurai payé pour voir ma tronche).
J'ai une fois rencontré un type et en pleine action je me suis rendue compte qu'il ressemblait étrangement à mon beauf'..... aaaaaaargh ! Faites que ça cesse ! Dégage !

J'ai un fois rencontré un type qui m'a fait prendre ma voiture à 2h du mat' pour le rejoindre. Je garde en mémoire ce sentiment de liberté et d'excitation. Je chéri ce souvenir.

Bref, j'en ai rencontré des mecs. Et ça continue. Merci de vos participations, messieurs !

mercredi 5 décembre 2012

Il n'est jamais trop tard

J'ai voulu me la jouer femme fatale et j'ai ENFIN acheté des bas... ça coute 8e et en ces temps diffciles c'est un sacré investissement...Je m'y essaie : ils tiennent pas et on dirait un roti de veau, mon cuisseau....
VDM, je reste aux collants ! Tant pis pour le glamour je trouverais bien un fétichiste du collant !


Bon 10 min plus tard j'ai trouvé que les mettre debout ça marche vachement mieux que allongée sur son lit... je les garde et compte bien m'en servir autrement que pour boucher un courant d'air dans une fenêtre comme le faisait si bien Simone, ma douce grand-mère !

Glamour 1/Loose 0

: )


lundi 8 octobre 2012

Run, run, run

Trois jours plus tard...

Je suis en route pour la maison de n°8. Il me propose de venir chez lui en ce dimanche d'élections présidentielles pour non pas regarder les résultats mais un match de hockey sur glace. Il doit y avoir UN type en France qui paie le câble US pour mater ce sport de ...bourrin. Et il est pour moi. Bien ma veine.
Mais je suis ouverte comme fille et je lui explique que je connais pas mais serais ravie de découvrir. ( gnagnagna) Je propose d'apporter les pop-corn. Comme j'ai grave la classe, je passe au cinoche du coin et achète juste deux cornets, un salé, un sucré. Hyper contente de mon idée, je parviens à transporter, tel le saint Graal, ces deux merveilles de la gastronomie ricaine.
Je débarque chez lui, et fait une entrée remarquée.
Petit bisou fait, mon oeil de lynx inspecte cet appart' de mec. C'est la première fois que je joue pas à domicile. Pas déçue. C'est le meilleur test connu pour vérifier si on est bien allergique à la poussière. Ça me fait penser au cabinet de mon allergologue ! Une jolie couche épaisse recouvre le meuble télé comme une couche de neige fraiche du petit matin en hiver ( ouais je sais c'est poétique, je suis dans le mood)
On attaque le match et les pop corns. Je suis assise sur le canap' attentive à toute tentative de rapprochement. Que nenni. Il ne me touchera pas. Pas avant la fin du sacro-saint match qui oppose Phidadelphie à .... je sais plus ! c'est dire si je suis passionnée. C'est chiant ce truc, ça m'interesse pas.
Il renversera la moitié du Graal par terre, je sourirai, amusée de sa maldresse, espérant qu'il est moins maladroit coté pique nique douille c'est toi l'andouille..
Je dois dire que en effet il se débrouille pas mal mais le manque d'introduction me chagrine. Faut la lancer la machine, ça se fait pas tout seul !
Bref, 15 jours plus tard, on remet le couvert. Je file après le boulot dans ma panda super-sonique en écoutant :

Je suis ravie, il m'a proposé de rester dormir ! Me parle de croissants du matin, j'ai même changé mes horaires pour commencer plus tard en ce 8 mai férié. Il a prévu une soirée dvd chez lui. En bon publicitaire qu'il est, il me propose de mater 99francs. je me colle un peu à lui histoire de faire chauffer le chauffe eau, il me propose un coussin, me disant " tu seras mieux".................... soit.
Ca commence à me courir. Le film se passe. Il attend religieusement le générique pour me sauter dessus avec une spontanéité toute....pourrie. On passe à la chambre. Pique nique douille c'est moi l'andouille. Pas terrible du tout. Il me caresse négligemment du bout des doigts vite fait après. Se lève pour aller se laver les dents. Dans ma tête tout va très vite. Dormir ici, no way. Quitte à dormir seule autant que ce soit dans mon lit. Il revient 3 minutes après, je suis habillée. " Je penses que je vais rentrer dormir chez moi." Il a l'air un peu étonné. 3 minutes plus tard je suis dans la rue. Sur le chemin vers mon destrier j'appelle ma copine A. et lui raconte. Elle valide ma malpolitesse.
Je monte dans ma voiture, pousse la musique. Sourire : les Dieux me parlent !










mardi 18 septembre 2012

Test.... test.... check

C'est à nouveau un soir de loose que vagabondant sur adopteunkeum, je tombe sur N°8. On est samedi soir. C'est un peu tristounet de rester chez soi comme ça mais après une journée de taff, je me trouve facilement une excuse. C'est ce qui me permet aussi d'aller harponner ce jeune homme. " T'en as une , toi de bonne excuse pour être en ligne un samedi soir ?" C'est cash et c'est comme ça que je me sens bien.
Il répond avec tact et doigté (....) que si lui en a une d'excuse, moi je dois en avoir une bonne aussi.
On attaque nos échanges en mode scud. On passe un bon moment à discuter. Ca fuse !
Fiche d'identité de n°8 : 28 ans, habite la proche banlieue ouest de bourges, publicitaire, aime le Canada et le hockey.

Schéma classique, on parle, échange, et décide de se rencontrer pour un dîner. C'est prendre un risque, il faut le savoir parce qu'un dîner c'est plus long qu'un verre. Et si on est saoulé ( euh pas par l'alcool..) il faut faire bonne figure et prendre sur soi plus longtemps.
On se retrouve dans un resto girly du 17eme. Il est en retard, je me suis installée à une table tout au fond, je peux le voir arriver de loin. Et jauger. Of course. Il arrive, et il est pas mal. Ses lunettes achèvent de me convaincre. Oui, j'ai un truc pour les mecs à lunettes ! On continue notre ping pong verbal durant notre dîner qui est très sympa. Je le tope deux trois fois en mode je matte tes seins.
Oui, messieurs, on vous voit. On le sait quand votre regard quitte le nôtre et cherche les Alpes ( ou pré-alpes selon...) Ce soir là, mes Alpes à moi étaient cachées. Autant que faire se peut, mais contrairement à mes habitudes, le décolleté était très raisonnable. N'empêche...

On est les derniers à sortir du resto, si c'est pas bon signe,ça ! Je suis en voiture, je lui propose de le déposer. C'est plus ou moins sur mon chemin... Il se moque, comme un publicitaire avide de nouveautés qu'il est, de ma voiture et de mon lecteur MP3 old school. C'est plus de la taquinerie, ça passssssse... Arrivés en bas de chez lui, il me propose un dernier verre. J'ai envie de tester un truc. Je dis NON, merci, pas ce soir. Tadaaaaaa ! Je l'ai fait ! Il m'embrasse, fort bien d'ailleurs, et devant un aussi joli baiser, retente sa chance. non, vraiment, pas ce soir... Tadaaaaaaa ! Je l'ai re-fait !



Pas peu fière, je rentre chez moi.... to be continued

vendredi 17 août 2012

Mr Hotline from Vénus

Une vrai tendresse pour ce n°. Non seulement parce qu'il me lit et qu'il attend, je le sais, son tour avec impatience/anxiété.Mais aussi parce que c'est devenu un copain.  Alors, vas-y mon lapin, accroches ta ceinture, manges tes doigts, voici ton quart d'heure de célébrité !
Fiche d'identité de n°7: 30 ans, habite à l'autre bout de Paris, bosse dans les projets immobiliers, aime les muffins ( who doesn't ?)
J'ai pas mal échangé avec lui. Dès le début  nous étions sur la même longueur d'onde. Même blagounettes de merde, mêmes références débiles qui font, et je le déplore, que je me sens bien avec quelqu'un. Les photos sont pas très claires, et de toutes façons je suis en convalescence niveau cœur. Je ramasse mes dents à cause de n°6 (cf la théorie du complot) et de n°5, enchaînés tous les deux avec ... l'innocence d'un lapin de six semaines. Bref.
N°7, lui, me parle. On échange beaucoup sur nos rencontres. On arrive sur un terrain qui s’éloigne de celui de la séduction, celui de la hotline. J'messpik : il décrypte les comportements de mâles, incompréhensibles à mon cerveau de vénusienne.
On décide de se rencontrer pour un verre. Paris, mon QG, pas loin des quais du pont neuf (on sait jamais un cadre romantique ça peut servir). Mais on avait bien posé les bases, et on s'était dit qu'on était pas en mode séduction. J'y vais donc le cœur plutôt léger. On rentre dans ce bar encore un peu vide, et on se pose au comptoir, derrière lequel se trouve Mathieu, mon barman parisien préféré. La conversation se lance. Il est gentil ce type ... mais y'a un truc qui me fait sourire en lui... Je cherche..
 ce type se prend la tête comme une fille !
Bien ma veine ! Moi et mon cerveau avions besoin de réponses, il ne sait que se poser des questions!
Il répond aux miennes comme " coucher ou pas le premier soir détermine-t-il la suite de ta vie pour les 8 prochaines années et le regard de tes amis, tes collègues,ton boss, ta famille sur toi pour la vie entière ?"mais j'ai l'impression d'entendre les copines " fais toi désirer ! fais le courir ! - Mais j'ai pas envie, et pi je suis nuuuuuuulle à ce jeu de merde, là !"
Pour ce qui le concerne, il est en mode super flippant :
 Mais il me fait rire. Et le voir galérer comme ça me rassure en fait. Les mecs aussi, sont en galère.
Ce soir là dans ma voiture, j'ai pas vraiment les réponses à mes questions, enfin pas celles que je voulais entendre, mais je souris. J'ai un peu dédramatisé, en trouvant plus gentilement flippé que moi.
J'ai pas gagné un lover mais un pote, qui m'aidera à décrypter les futures aventures à venir, à sécher mes larmes quand je me serais (encore ) fait prendre pour un lapin de six semaines, et high fiver avec moi quand j'aurais enfin atteint mes targets après des mois !
Merci petit pote ! On va se le boire ce verre ?
Epilogue :  depuis 4 mois ce petit bâtard a une meuf. Comme quoi les superflippants se soignent! Un peu grâce à leurs supers copines ^^

mercredi 1 août 2012

La théorie du complot

Je tiens à faire une précision. En effet, vous êtes plusieurs à m'avoir dit "mais pourquoi tu pleure à la fin quand n°5 te jette si c'était une perceuse ?" En effet il embrassait comme un pied, point sur lequel je suis devenue intransigeante,  mais mon romantisme et mon coté fleur bleue de l'époque, m'avaient poussée à aller au delà. J'étais croquée et je voulais pas laisser passer ma chance.... areummh ! Bref. Voilà j' espère que ça a du sens, pour vous. J'écris ces posts quelques mois après les événements et avec un regard sarcastique ( sans blague ?). Donc le recul est pris.

Revenons à mon mouton ! Le n°6 attaque très fort. Dès l'échange de nos numéros de portable, monsieur s'est fait gentil, attentionné, particulièrement ... Dès le lendemain matin j'avais un sms à l'heure improbable de 7h45 du mat'. " Tu dois être en train de dormir, un bisou du courageux qui va prendre son train"
Vous voyez bien ? J'invente pas ! Il a l'air à fond le garçon ! Une semaine d'échanges, de mails drôles, de petites attentions.
Prise d'un éclair de lucidité entre deux volutes d'hormones et de romantisme, je tiens à double checker un truc... Et la métaphore qui me vient à l'esprit est celle du tour de manège. Je m'explique : Faire un tour de manège c'est bien. On est tous d'accord, mais attraper le pompon et refaire un tour c'est mieux ! Bref, j'ai besoin de savoir pour quoi on part. Un tour, ou si on a le pompon on repart pour un tour ? Juste, où mets-je mes jolis petits pieds taille 36 ?
Il me rassure, et m'explique que pour lui l’intérêt réside dans le fait de faire plusieurs tours, qu'on apprend alors à connaître le manège.
Me voilà rassurée. Et après n°5, j'en ai besoin.
On s'est vu le samedi suivant. On se retrouve après mon boulot, et parce qu'on arrive pas à trouver une séance de cinoche qui nous botte, on prend l'option DVD chez moi. Le contact est timide, je crois bien que le garçon sait pas trop par quel bout prendre la chose. Je l'aide un peu et me love contre lui quand le film commence. " Insomnia" me demandez pas de raconter le truc dans les détails, j'ai pas vraiment suivi. Trop occupée à kiffer les bras musclés, et le coeur qui bat.

Le film se finit ( enfin ! quelle daube !) et, enfin, on s'embrasse ! Alors : ça va. Sauf que forcément une bouche à la Romain Duris c'est grand, et fatalement et ça en met partout en mode j'ai 3 ans et je mange des spaghet' bolo... - _-

Ce qui suivra sera très très honnête voire assez pas mal du tout. On a la chance d'attraper le pompon en même temps. Ce qui est rare.
Il s'enfuit assez rapidement de mon lit. Et là je flaire la ruse.

On est samedi de Pâques ( oh mon Dieu ! C'est pêché ça, non ?) et le lendemain c'est famille me dit-il.
J'ai pas eu de nouvelles, le lundi je bossais, pas lui. Je lui envoie un sms en écho à ceux qu'il m'a envoyé toute la semaine. No answer.  Oh pétard !
J'attendrais pas la semaine pour le féliciter. Il a hyper bien joué. Il a été fort ! M'a fait croire plein de les trucs pour arriver à sa fin. Alors que, sérieusement, il me l'aurait dit dès le début... j'aurais pas dit non. Il me répond qu'il s'est rendu compte qu'un plan régulier n'était pas pour lui. Blasitude.

Of course je m'en suis remise. Of course, j'ai rebondi,... mais franchement, deux fois de suite comme ça ? Ca fait beaucoup pour mon égo, pour mon mojo.






jeudi 26 juillet 2012

Bitter sweet

Et je suis pas bien fière ! Mais rebondir aussi vite m'enivre : passer du cafard à l'excitation de la rencontre.
J'avais échangé des emails avec n°6 depuis quelques jours et ils me plaisaient beaucoup ces échanges. Ils étaient un peu en attente évidement puisque je n'étais que feu pour n°5.

Fiche d’identité de n°6 : 29 ans, vit juste à coté, travaille dans le développement durable, sportif de haut niveau, une bouche à la Romain Duris, miam !

Ce dimanche là, donc, je tombe sur lui et comme avec n°2 je lui propose un verre là "de suite" rendez vous au pub dans 30 minutes ? Coup de tête ! On se retrouve comme convenu, je sors de ma voiture garée juste devant le pub (bawé !) au moment où il arrive. On se sourit. L'est pas mal du tout ! On s'assoit avec notre bière, et on commence à parler. Il est chouette, la conversation rebondit et on se trouve des amis en commun. Je sens nos regards s'accrocher, mais il n'est pas en mode offensif. C'est pas grave, je passe un bon moment avec un beau garçon.
On se sépare, je te ramène, non merci j'ai pris ma voiture, bise bise, bonne nuit ! Je remonte dans mon bled de bourges, guillerette. Musique à fond.
Arrivée à la maison deux surprises m'attendent. Je commence par quoi ? La qu'elle est chouette ? Alors n°6 m'a déjà envoyé un mail s'excusant d'avoir été trop bêta pour me demander mon numéro de téléphone et me disant qu'il a passé un très bon moment. Et ben ça tombe bien j'ai envie de te dire ! Je suis envoie un sms. Nos échanges débutent.
La qu'elle est moins chouette. N°5 se réveille enfin. Il a finalement bossé, est fatigué. Il m'explique qu'il me veut comme amie................. Aie. De rage, je lui balance que je suis allée boire un verre avec un autre type. Il me traite de menteuse. Quel con. J'en pleure de rage.

Heureusement que j'ai ma théorie du coup d'avance. Je sèche mes larmes en relisant les sms échangés avec n°6. Bitter sweet.